Pendant que l’Europe n’arrive pas à s’accorder sur une politique commune en matière de violence dans les jeux vidéo, les Etats-Unis adoptent peu à peu des lois restrictives en la matière. Le dernier en date est l’Etat de New York, qui devrait interdire la vente de jeux vidéo jugés violents aux mineurs.
Pourtant, neuf lois allant dans le même sens ont déjà été cassées par les cours institutionnelles après avoir été interpellées par l’industrie du jeu vidéo. Mais cela n’empêche pas de refroidir les éditeurs.
Take-Two Interactive a par exemple décidé de suspendre la sortie de Manhunt 2, après avoir été classé « pour adultes » aux Etats-Unis et purement et simplement banni du marché britannique et irlandais, ce qui lui ôte la perspective d’être développé pour PS3 ou Wii.
Reste donc à l’éditeur d’envisager une sortie exclusivement pour PC, ou alors de changer le contenu de son jeu pour le rendre moins violent. C’est cette dernière option qui avait autrefois poussé SCI a remplacer les piétons dans son jeu de course sanglant Carmageddon par des zombies crachant du liquide vert. Un détail qui, si il suscita la risée de la communauté des joueurs, aura au moins permis de soulager la conscience des censeurs.
Serait-on donc, avec le jeu vidéo, retourné à l’époque de Molière, là où il était préférable de suggérer plutôt que de montrer crûment et se heurter aux censeurs ? Il semble en tout cas que si les premiers jeux complètement pixellisés ne se heurtaient pas à ce genre de problème, leur réalisme grandissant lié à un contenu violent leur vaut les mêmes tourments que l’industrie du cinéma, sinon pire.
+ rapide, + pratique, + exclusif
Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.
Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.
Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci
Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.
Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :
- 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
- 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
- 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.
Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.
Si vous avez aimé cet article, vous aimerez les suivants : ne les manquez pas en vous abonnant à Numerama sur Google News.