Mise à jour : "C'est entièrement faux", nous a affirmé Xavier Niel. On ne peut démentir plus clairement.

C'est une information à prendre au conditionnel, d'autant que le site officiel de l'école n'en dit rien. Il faudra la vérifier lorsque les premiers contrats seront envoyés aux étudiants retenus à l'issue des tests qualificatifs, après l'épreuve de la "Piscine" qui consistera à passer un mois d'informatique intensive dans les locaux de 42 à Paris, "pour vraiment découvrir l'école, sa méthode unique et bien sûr ce qu'est vraiment la programmation".  

Selon une source proche d'Epitech, dont les cadres et les enseignants sont plusieurs à avoir quitté l'établissement pour rejoindre 42 (à commencer par son fondateur), l'école de Xavier Niel n'offrirait pas une scolarité totalement gratuite. Il serait en effet envisagé de demander aux élèves de reverser une partie de leur salaire à l'issue de leur formation, pendant une période limitée.  

Cet accord contractuel ferait ainsi de la gratuité initiale de la formation une sorte de prêt à remboursement différé, comme cela se pratique par exemple au Canada avec les prêts étudiants pris en charge par l'Etat. Mais si à l'issue des trois années de formation l'étudiant ne trouve pas de débouché professionnel (aura-t-il une obligation d'accepter l'une des offres proposées par les entreprises partenaires ?), il ne sera pas exigé de remboursement.

Le risque financier est donc nul pour l'étudiant et il est même probable qu'en pratique, l'entreprise qui recrute un développeur formé dans cette "école d'élite" prenne à sa charge le remboursement des frais de scolarité. Par ailleurs Xavier Niel a assuré mardi matin que l'école serait gérée par une structure à but non lucratif, qu'il est pour le moment le seul à alimenter, avec environ 20 millions d'euros d'investissement initial.

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