Bono est meilleur chanteur que businessman, si tant est que la musique de U2 ne soit pas devenue depuis longtemps un business plus qu’un art… Associé du fonds d’investissement Elevation Partners, il a été désigné l’an dernier par un site spécialisé « pire investisseur des Etats-Unis« .

Tout ce qu’il touche avec Elevation semble porter la poisse aux entreprises concernées : Yelp, un guide touristique de la région de San Francisco, toujours en recherche de rentabilité, affronte plusieurs procès de bars, restaurants et autres commerces qui reprochent au site de saper les avis des internautes sur les établissements qui refusent de payer de la publicité ; Forbes ne vaudrait plus qu’un tiers des 300 millions de dollars investis ; Palm cherche un repreneur après des années de déficits, le cours de Move.com a été divisé par deux depuis l’entrée au capital du fonds de Bono…

Or, comme le note 01Net, Facebook peut trembler. Elevation Partners aurait en effet investi 90 millions de dollars pour s’offrir un pourcent du réseau social. Aïe. Bono, qui prône le modèle chinois du filtrage pour lutter contre le piratage, arrivera peut-être à convaincre Facebook de censurer les liens qui mènent vers des contenus illicites. Ca sera un bon moyen de commencer à précipiter Facebook vers le déclin.


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