C’est pour l’instant un accord de principe. La Commission européenne a obtenu des distributeurs un effort pour unifier la distirbution de la musique numérique en Europe. En effet, l’instance estime que le principal frein est causé par l’absence d’une licence pan-européenne. Pour l’heure, le lancement d’un service entraine systématiquement des négociations dans chacun des pays de l’Union.

C’est une avancée pour le consommateur européen. À l’issue d’une table ronde qui s’est déroulée avant-hier à Bruxelles, les principaux acteurs de la musique numérique ont pris l’engagement de faciliter l’accès aux offres entre les vingt-sept pays membres de l’Union européenne. L’objectif annoncé est d’uniformiser un marché particulièrement hétérogène, afin d’instaurer à terme une licence paneuropéenne. Du moins, est-ce le souhait de la Commission européenne.

Jusqu’à présent, le déploiement d’un nouveau service requierait des négociations séparées entre les différents pays de l’Union. Il aura fallu plusieurs réunions pour amener les différentes sociétés de gestion des droits d’auteur à accepter de s’ouvrir à plus de concurrence en abandonnant leur monopole exclusif. La commissaire européenne chargée de la concurrence, Neelie Kroes, qui appelait à la suppression des barrières freinant les canaux de distribution a salué ce premier pas.

« Les consommateurs veulent et méritent une meilleure offre musicale » a-t-elle déclaré. « L’accord signé aujourd’hui représente un réel progrès dans cette direction. C’est la première fois que les acteurs agissant à différents niveaux du marché ont accepté une feuille de route commune. Je salue également les mesures concrètes et les engagements qui ont été pris et qui devraient améliorer la disponibilité de la musique en ligne pour les consommateurs« .

Parmi les signataires de cet accord, nous retrouvons des majors du disque comme EMI ou Universal, des distributeurs de contenus, à l’image d’iTunes et d’Amazon, mais également des sociétés de gestion des droits d’auteur, comme la SACEM ou la SGAE, l’équivalent espagnol.

Reste à savoir si chacun de ces acteurs va suivre la feuille de route préparée par Bruxelles. Pour l’heure, tous se veulent enthousiastes : Apple a fait savoir que son iTunes Store allait s’ouvrir à plus de pays européens d’ici l’année prochaine, tandis qu’EMI allait signer des accords non-exclusifs avec la SACEM pour l’octroi de licences. De son côté, Amazon va œuvrer pour fournir des produits à bas prix pour l’ensemble de ses sites européens.

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