À peine le rachat de The Pirate Bay a-t-il été confirmé que Hans Pandeya, le directeur de Global Gaming Factory, prépare déjà le coup suivant. Cette fois-ci, le PDG souhaite acheter d’autres sites web du même genre afin de constituer un réseau légal de boutiques en ligne avec le soutien des ayants-droits.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que le PDG de Global Gaming Factory a de la suite dans les idées. Alors que l’acquisition de The Pirate Bay pour la fin août est désormais en bonne voie, Hans Pandeya semble déjà se préparer au coup suivant, en étendant son tableau de chasse à d’autres sites de liens torrent. À terme, la société suédoise espère avoir suffisamment de sites pour constituer une base de clients potentiels crédibles pour négocier des accords et établir des partenariats avec l’industrie culturelle.

Le projet de Global Gaming Factory devient finalement moins opaque à mesure que les déclarations se succèdent. Alors que l’entreprise aurait pu se limiter à l’une des plates-formes BitTorrent les plus réputées au monde, la déclaration d’Hans Pandeya nous permet d’y voir plus clair : « Nous allons essayer d’acheter autant de sites torrent que possible« . En clair, appliquer le même business model aux autres futures acquisitions pour constituer un vaste réseau de boutiques en ligne.

La prochaine étape sera ensuite de convaincre l’industrie culturelle du potentiel du nouveau marché constitué par Global Gaming Factory. L’objectif serait de proposer gratuitement ou à très bas prix des contenus légaux avec l’aval complet des ayants-droits. Ce sera sans doute la partie la plus délicate du projet d’Hans Pandeya ; car si l’acquisition des sites n’est qu’une affaire de puissance financière, l’enrôlement de l’industrie culturelle dans cette aventure et la capacité à conserver le même trafic (et donc le même niveau de clients potentiels) sont une autre paire de manches.

Car en effet, si la solution proposée par Global Gaming Factory n’est ni gratuite, ni à très bas coût, la société suédoise aura beau signer une pléthore d’accords et de contrats avec des publicitaires, des studios de cinéma ou des labels de musique, les utilisateurs vont tout simplement partir ailleurs, vers des sites BitTorrent « classiques ». Et la toute récente clientèle va fondre comme neige au soleil. Malgré tout, Hans Pandeya semble confiant, puisque selon lui, plusieurs investisseurs seraient prêts à collaborer avec l’entreprise et l’industrie du divertissement suivraient de près les derniers développements… avec un intérêt non-dissimulé.

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