A quelques semaines de Noël, Nintendo continue de jouer au chat et à la souris avec les pirates et les producteurs de modchips. Le fabricant japonais a commencé à commercialiser une nouvelle version de sa console Wii qui rend inopérantes les puces jusque là fabriquées pour permettre l’exécution de homebrew et autres copies de sauvegarde de jeux vidéo. Elles deviennent tout simplement impossibles à souder sur la console.

Nintendo a en effet changer son lecteur interne pour le remplacer par un modèle à chipset unique, alors que les anciens lecteurs en comptaient deux, dont un sur lequel venait se connecter le modchip. Désormais les deux composants sont regroupés en un seul (GC2-D3). Le nouveau modèle a été trouvé pour le moment en Australie sous le numéro de série LAH1098xxxxx, mais il devrait progressivement faire son entrée en Europe.

Ca n’est pas la première fois que Nintendo tente de freiner la percée des modchips, puisqu’après avoir coupé des pattes à ses puces, le fabricant a recouvert son chipset de résine pour empêcher au minimum la pose de puces sans soudure.

La team Wiikey, qui produit les puces les plus populaires, a déjà mis la main sur une console à un seul chipset pour étudier la possibilité de contourner la protection. Nul doute qu’ils finiront par trouver. Le but pour Nintendo n’est pas de bloquer définitivement tout piratage sur la Wii, mais de le gêner suffisamment pour ralentir son adoption massive.


Si vous avez aimé cet article, vous aimerez les suivants : ne les manquez pas en vous abonnant à Numerama sur Google News.