Ca paraît être une évidence mais il a fallu du temps à l’industrie du disque pour l’admettre : les consommateurs ne souhaitent plus acheter la musique au prix des albums actuels. Au Royaume-Uni, la vente de disques a augmenté de 3% par rapport à l’année précédente, ceci principalement grâce à une baisse des prix.

Selon les chiffres communiqués par la BPI (British Phonographic Industry), 228 millions d’albums auraient été vendus en douze mois depuis juin 2002 à un prix moyen inédit d’environ 14 euros.

Mais malgré la hausse en volume, le chiffre d’affaire n’est pas au vert. Les ventes auraient perdu 4% de leur valeur tandis que les demandes de singles se seraient écroulées de plus d’un quart (26%), subissant sans doute une évolution sensible du rapport des consommateurs à la musique.

Finalement ces chiffres ne font que confirmer une chose, celle que les maisons de disque doivent revoir leurs politiques tarifaires et artistiques pour s’adapter à l’évolution du marché. Il n’est pas normal de voir le nombre de disques achetés augmenter et pour autant le chiffre d’affaire baisser. Les vaches à lait d’hier qu’étaient les singles ne sont plus là pour soutenir les coûts de production des albums, et il est donc temps de revoir le shéma économique global de la musique. Le marché lui ne s’est jamais aussi bien porté et poursuit sa rapide progression. Pour preuve ces chiffres donnés par la BBC concernant le volume historique des ventes :

Il y a 5 ans (1998): 210 millions
Il y a 10 ans (1993): 153 millions
Il y a 25 ans (1978): 107 millions


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