La Haute Autorité a reçu mardi une délégation turque dans ses locaux. L’occasion pour elle de présenter ses différentes missions, de la mise en place de la riposte graduée au développement de l’offre légale en France, par le biais d’initiatives comme le label PUR.

La riposte graduée sera-t-elle bientôt installée en Turquie ? Bien que le pays ait signé en 2011 le rapport du rapporteur spécial de l’ONU sur la protection de la liberté d’expression sur Internet, qui demande notamment aux États de renoncer aux lois qui permettent de suspendre l’accès à Internet en cas de violation des droits d’auteur, une délégation turque a été reçue mardi par l’Hadopi.

Dans un communiqué, la Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet a indiqué qu’il s’agissait de présenter aux représentants du monde culturel turc les missions de l’Hadopi, de préciser les activités de la Commission de protection des droits et d’expliquer la procédure permettant d’enclencher la riposte graduée.

Cette rencontre a également été l’occasion de présenter aux Turcs l’autre versant de la Haute Autorité, à savoir l’encouragement de l’offre légale. Comment celle-ci est développée dans l’Hexagone, avec des initiatives comme le processus de labellisation PUR et la mise en place d’un portail de référencement destiné à aider l’internaute à retrouver les services validés par les ayants droit.

Depuis son installation début 2010, l’Hadopi cherche à convertir le plus grand nombre à sa cause. Elle s’est notamment efforcée d’expliquer aux magistrats les tenants et les aboutissants de la riposte graduée et a multiplié les contacts avec l’étranger. Plusieurs délégations ont été reçues par les services de l’Hadopi, dont des représentants britanniques, sud-coréens et japonais.

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