Cybermalveillance.gouv.fr a été lancé il y a désormais un an pour fournir aux victimes de cyber menaces, particuliers comme entreprises, une réponse rapide, documentée et pertinente à toutes les situations. Présentée comme un « programme gouvernemental assumant un rôle de sensibilisation, de prévention et de soutien en matière de sécurité du numérique auprès de la population française », l’initiative présente à l’occasion du FIC 2019 son premier bilan après un an d’existence.
un nombre conséquent d’entreprises et de collectivités ont fait confiance au portail
Avec près de 30 000 victimes assistées lors de l’année passée, le portail gouvernemental commence à se faire connaître auprès de la population. Sur le stand dressé pour le salon lillois, les animateurs du programme se montrent confiants : les premiers chiffres montrent une croissance nette du nombre de victimes qui se tournent vers le site web gouvernemental. En janvier 2019, elles sont près de 5 000 à avoir réalisé un diagnostic de leur situation et obtenu des conseils ou une mise en relation avec un prestataire du gouvernement.
Si une majorité de particuliers victimes d’hameçonnage, de piratage de compte ou de virus, font appel au service gouvernemental, un nombre conséquent d’entreprises, 3 650 l’an passé, et de collectivités, 631 en 2018, ont fait confiance au portail. Le financement de ce service, rattaché à Matignon, a été pérennisé avec une part d’argent public et de financements privés venus des membres du portail comme Eset, Kaspersky ou encore Bitdefender (annonceur unique de Cyberguerre). Ils sont aujourd’hui 37 à avoir rejoint le programme et collaborent avec les sept salariés du portail pour rédiger des contenus de sensibilisation et améliorer le processus de diagnostic.
Sur le territoire, Cybermalveillance.gouv.fr compte 1 534 prestataires référencés qui vont prendre le relais de la plateforme une fois le diagnostic posé : dans le cas d’un ransomware par exemple, une entreprise pourra proposer un devis de dépannage à la victime. Laurent Nunez, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Intérieur, a annoncé lors du FIC qu’il visiterait l’équipe qui est désormais en première ligne en matière de sensibilisation. Dernière affaire en date : l’affaire des faux billets Futuroscope a permis à la plateforme d’être visitée par 200 000 internautes français, autant de personnes qui connaîtront la bonne adresse en cas de situation critique.
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