Après une année catastrophique ayant conduit à leur éviction de leur poste de co-Présidents du Conseil d’Administration, les co-PDG de RIM travailleraient à proposer BlackBerry OS en licence à d’autres constructeurs. Un rachat de la firme par Samsung a même été envisagé, mais le prix demandé aurait été trop important pour le Coréen.

La situation est particulièrement complexe chez RIM, le fabricant des BlackBerry. Tombée de son piédestal depuis que les smartphones concurrents sont utilisés en entreprise, la firme a connu une année 2011 difficile avec l’échec de sa tablette tactile Playbook et des soucis techniques sur sa plateforme de messagerie qui ont entaché son image.

Avoir avoir démi ses deux co-PDG de leur poste de co-Présidents du Conseil d’Administration (une première dans l’histoire de la firme), RIM réfléchit à aller plus loin en prenant des décisions qui pourraient impacter directement les produits et la stratégie de la firme. D’après plusieurs sources de BGR, des négociations ont été entamées pour proposer des licences de leur système d’exploitation à d’autres fabricants. Nous pourrions donc voir BlackBerry OS sur un téléphone LG, HTC ou Samsung dans les prochains mois. Tout comme Android de Google ou Windows Phone de Microsoft, RIM ne lierait donc plus son OS à ses machines. Seul Apple continuerait de le faire avec iOS.

Des rumeurs allaient même plus loin, prêtant à ce dernier la volonté de racheter tout ou partie de RIM. Samsung s’est empressé de démentir, sans toutefois revenir sur la possibilité, ou non, d’acquérir une licence BlackBerry OS. D’autres sources affirment pourtant que des discussions sur un rachat étaient bien avancées mais que le prix, estimé à 15 milliards de dollars, était beaucoup trop élevé pour Samsung.

La mauvaise image de BlackBerry actuellement et son faible écosystème applicatif ne doivent pas jouer en la faveur de RIM dans ces discussions. Si un rachat aurait pu permettre à l’acheteur d’intégrer certaines fonctionnalités (BlackBerry Messenger, par exemple) à un autre OS, l’acquisition d’une licence serait loin d’assurer un succès commercial pour le terminal qui en serait équipé.


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