Mercredi, Numerama révélait qu’une réunion relativement confidentielle devait avoir lieu le lundi 27 avril à 15 heures à l’initiative de la Sacem et de plusieurs autres organisations, notamment du cinéma. L’objectif de la rencontre était de persuader des artistes de faire pression sur les députés pour qu’ils votent la loi Création et Internet, en chassant les doutes que certains pouvaient avoir après le rejet de la loi en première lecture le 9 avril dernier. Mais le rendez-vous est finalement annulé, a-t-on appris dans la matinée.

Interrogée pour savoir si cette annulation était due au fait que trop peu d’artistes avaient accepté de venir au rendez-vous, la Sacem nous indique qu’il s’agit simplement de « raisons d’ordre logistique, tenant à l’organisation en tant que telle« . « Ca n’est pas forcément lié au nombre de convives qui étaient attendus au départ, mais les choses se sont progressivement compliquées au niveau de l’organisation« , nous a-t-on simplement répondu.

Peut-être aurait-elle de toute façon fait doublon avec la réunion improvisée dans les jardins de l’Elysée par Nicolas Sarkozy, qui a lui-même invité cette semaine certains des artistes à l’avenir le plus prometteur pour défendre la loi Création et Internet (Françoise Hardy, Eddy Mitchell, Michel Jonasz, Jean Reno, Jean-Jacques Beineix, Claude Lelouch, Bertrand Tavernier,…).

Par ailleurs, la Sacem se dit consciente que l’Hadopi n’est pas une fin en soi. Elle l’envisage comme un préalable à de nouvelles discussions. « Pour l’instant, la Sacem attend avec impatience l’adoption de la loi Création et Internet, qui est pour elle une étape pour aboutir à un cadre plus acceptable de protection de la création sur Internet« , nous a ainsi précisé la société de gestion collective.

Découvrez les bonus

+ rapide, + pratique, + exclusif

Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.

Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.

S'abonner à Numerama+

Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci

Il y a une bonne raison de ne pas s'abonner à

Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.

Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :

  • 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
  • 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
  • 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.

Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.

S'abonner à Numerama+

Abonnez-vous gratuitement à Artificielles, notre newsletter sur l’IA, conçue par des IA, vérifiée par Numerama !