Même si tout va bien sur le plan financier pour Nintendo, la firme japonaise n’est pas décidée à laisser le piratage lui grignoter son chiffre d’affaires. Le fabricant, qui avait déjà opéré une opération coup de poing à Honk Kong et poursuivi des importateurs français de matériels de piratage pour les Wii et Nintendo DS, a décidé de frapper une nouvelle fois. Cette fois-ci, c’est le linker « R4 Revolution for DS » qui est visé.

Un linker est une cartouche pour Nintendo DS qui contient une carte mémoire flash qu’il suffit de remplir de fichiers de jeux qui pululent sur les réseaux P2P, des sites spécialisés ou les newsgroups. La console exécute les jeux comme s’il s’agissait de cartouches officielles. Excédé, Nintendo s’est associé à 54 éditeurs de jeux vidéo (SNK, Capcom, Koei, Square Enix, Sega Bandai Namco, Tecmo, Hudson…) pour poursuivre cinq entreprises japonaises qui commercialisent des linkers R4 au Japon.

La plainte a été déposée au tribunal d’instance de Tokyo, non pas sur la base d’une violation de droit d’auteur, qui est difficile à prouver, mais pour concurrence déloyale.

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