Les ennuis se poursuivent pour Uber. Alors que l’ouverture de son procès avec Waymo, qui l’accuse de vol de technologie autour de la voiture autonome, a été reporté une deuxième fois, le service de VTC fait également l’objet d’une enquête criminelle dont l’objet reste flou à ce stade.

Actuellement dans l’attente du début de son procès avec Waymo — reporté par deux fois — , la filiale de Google dédiée à la voiture autonome qui l’accuse de vol autour de cette technologie, Uber subit également un autre genre de pression : des procureurs fédéraux ont ouvert une enquête criminelle contre le service de VTC.

L’information est évoquée par une lettre du 22 novembre signée du département de la Justice et adressée au juge William Alsup, en charge du litige, qui vient de la rendre publique.

Le courrier se garde en revanche de préciser sur quel sujet porte l’enquête en cours. Mais le fait qu’il ait été envoyé par deux procureurs relevant d’un service dédié au piratage informatique et à la propriété intellectuelle permet d’envisager une piste liée aux lois américaines sur le sujet, comme l’explique Kathryn Haun, une ancienne procureure, à Ars Technica : « Cela peut montrer que le gouvernement se penche sur un angle encore inédit d’enquête. »

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Accusations d’espionnage industriel

Uber est notamment accusé par Richard Jacobs, son ancien spécialiste en sécurité, d’avoir recouru à un cabinet noir interne pour espionner ses rivaux et leur dérober des secrets industriels.

Depuis ces affirmations potentiellement cruciales pour le procès, le nouveau patron de la firme, Dara Khosrowshahi, a demandé à ses employés de cesser ces pratiques si jamais elles avaient encore lieu.

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