SNEP, Sacem, SCPP, SPPF et UPFI. Tout le lobby parisien de l’industrie du disque avait rendez-vous jeudi avec les conseillers de Nicolas Sarkozy. Le chantier de la riposte graduée est plus que jamais relancé.

Nicolas SarkozyBernard Miyet, le président du directoire de la Sacem, est aux anges. Le ministre incompétent Renaud Donnedieu de Vabres est parti, la nouvelle locataire de la Rue de Valois Christine Albanel semble décidée à aller plus loin encore dans la lutte contre le piratage sur Internet, et le tsunami bleu annoncé pour dimanche devrait achever de faciliter le passage en force de lois et règlements toujours plus sévères et stricts les uns que les autres. Tout cela ne serait pas possible, bien sûr, sans Nicolas Sarkozy, le nouveau président de la République. M. Miyet, avec tous ses confrères lobbyistes de la musique, avait d’ailleurs rendez-vous jeudi avec les conseillers du Président.

Au programme, crédit d’impôt (DADVSI avait pourtant ajouté encore des avantages fiscaux pour le secteur), riposte graduée (décriée par un rapport commandé par le ministère de la Culture), et installation de radars automatiques sur les autoroutes de l’information (rejetés par le Conseil constitutionnel).

« C’est une bonne entrée en matière. Nous avons senti une intention ferme, une volonté claire de reprendre ce dossier pour trouver des solutions« , s’est satisfait le président de la Sacem à la sortie du rendez-vous. Sans grande surprise puisque le candidat Sarkozy avait pendant sa campagne largement plaidé fait et cause pour l’industrie culturelle française et contre l’échange non régulé d’œuvres sur Internet. C’est Nicolas Sarkozy lui-même, pourtant sans pouvoir ministériel sur ce dossier, qui était venu faire le pompier après la surprise de la licence globale à l’hiver 2005. Souvenir…

Découvrez les bonus

+ rapide, + pratique, + exclusif

Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.

Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.

S'abonner à Numerama+

Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci

Il y a une bonne raison de ne pas s'abonner à

Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.

Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :

  • 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
  • 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
  • 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.

Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.

S'abonner à Numerama+

Abonnez-vous gratuitement à Artificielles, notre newsletter sur l’IA, conçue par des IA, vérifiée par Numerama !