Proterra, une entreprise américaine spécialisée dans la conception de véhicules 100 % électriques, vient de battre un record du monde grâce à son bus, le Catalyst E2 Max. Celui-ci, avec une seule charge de sa batterie, vient en effet de rouler sur 1 772,2 km.

Longtemps ignorés par les constructeurs automobiles, les moteurs électriques sont devenus des plus attractifs, poussant chaque marque à développer un peu plus sa gamme de véhicules propres, autonomes ou non. Alors que les historiques Volkswagen ou Mercedes-Benz s’y mettent, des sociétés se sont déjà entièrement tournées vers l’électrique, à l’instar de Proterra.

Cette entreprise américaine spécialisée dans la conception et la fabrication de véhicules entièrement électriques et zéro émission, ainsi que des systèmes de charges, propose des solutions de transport en commun. C’est donc logiquement qu’elle a développé un bus totalement électrique, alimenté par une batterie d’une capacité de 660 kWh — l’équivalent de 11 batteries Chevy Bolt.

Celui-ci, répondant au nom de Catalyst E2 Max, vient de battre un record du monde :  celui de la plus grande distance parcourue par un véhicule électrique en une seule charge, avec  1772,2 km.

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De quoi rassurer les sceptiques du tout-électrique ?

Le précédent record était détenu par un véhicule électrique expérimental appelé le « Schluckspecht », un sorte de pod de petite taille, qui a effectué 1 631,5 km en une seule charge. Mais la performance du bus Proterra, réalisée dans l’état de l’Indiana, au Navistar Proving Grounds, un endroit dédié aux tests automobiles, est d’autant plus impressionnante que le véhicule est bien plus lourd que la voiture expérimentale allemande.

Et si un bus en circulation n’effectuera jamais plus de 1 700 kilomètres en une seule journée, cette expérience permet de s’assurer de la fiabilité des moteurs et batteries développées par l’entreprise américaine.

D’autant qu’elle ne se limite pas qu’à ce secteur d’activité, puisqu’elle développe également ses propres systèmes de recharges. Dans ce cas précis, le Catalyst E2 Max aurait besoin d’au minimum une heure pour se recharger complètement. Si le problème de la recharge peut se poser pour les voitures — en terme de logistique, les chargeurs n’étant pas encore très répandus —, il est bien plus simple de s’assurer de la bonne charge d’un bus, qu’il suffit de brancher une fois arrivé au dépôt en fin de journée.

De quoi rassurer les sceptiques du tout-électrique, et, peut-être, donner des idées pour le renouvellement des bus. C’est en tout cas l’espoir de Ryan Popple, PDG de Proterra : « Nous croyons que l’analyse de rentabilité concernant les bus électriques lourds est supérieure à toute les autres utilisations, et que le marché du transport en commun sera le premier à passer entièrement aux véhicules alimentés par batterie électrique. »

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