Après le rapport accablant publié par le Mail on Sunday sur les usines chinoises de l’iPod, le prestataire Foxconn se défend.

Selon le journal Mail on Sunday qui a enquêté sur place, « l’usine de Foxconn implantée à Longhua (la « iPod city ») emploie 200.000 travailleurs logés dans des dortoirs de 100 personnes, qui n’ont pas le droit à des visites extérieures« , rapportions-nous vendredi. « Pour fabriquer les iPod, les employés travaillent 15 heures par jour et gagnent environ 40 euros par mois. Ceux qui fabriquent l’iPod nano travaillent dans une usine de cinq étage, contrôlée par des policiers en uniforme.

Dans une autre usine, à Suzhou, ce sont des femmes qui fabriquent l’iPod Shuffle, rapporte le Mail. Elles sont réputées plus honnêtes que les hommes, raconte un garde. Elles touchent 80 euros par mois et habitent en dehors de l’usine, mais doivent se payer loyer et nourriture, ce qui leur coûte la moitié de leur salaire.« .

Mais cette semaine, alors qu’Apple a promis d’enquêter sur le sujet, Foxconn dément publiquement certaines des allégations du journal. Edmund Ding, porte-parole de la firme responsable de la fabrication des iPod, dénonce « une attaque vicieuse contre la compagnie« . Il indique qu’il y a des « énormes anomalies entre la vérité et ce qui est allégué » par le Mail on Sunday. Ding explique ainsi que Foxconn emploi 160.000 personnes à travers le monde dans l’ensemble de ses usines, et qu’il respecte les salaires mensuels minimums imposés par la législation chinoise : 810 yens (env. 80 euros) dans la Zone Economique Spéciale de Shenzhen, et 700 yens (env. 70 euros) autrement. Foxconn ajoute qu’elle a fait des efforts pour fournir aux employés des dortoirs bien équipés, avec entre autres blanchisserie, équipements de sport et bibliothèque. Foxconn ajoute que le gouvernement de Shenzhen fait de la firme un modèle à suivre pour les entrepreneurs taiwanais.

Comme l’écrivait Wizard560 dans les commentaires sur notre précédent article sur le sujet, « quand on voit des lecteurs DVD à 30 euros et qu’on enlève le prix des composants, de la télécommande et du boitier en tôle emboutie, il ne faut pas réflechir plus de deux seconde pour se rendre compte qu’il ne reste plus grand chose pour payer la main d’œuvre« .

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