Vous ne l’entenderez pas ou peu sur les ondes radio, et pourtant le dernier titre des Wampas est déjà assuré d’un certain succès médiatique. Intitulé « Chirac en prison », le titre est refusé par la plupart des radios et par l’ensemble des télévisions. Mais Internet s’en empart.

Le dernier titre des Wampas, édité par le label Atmosphériques (Louis Chedid, Louise Attaque, les Wriggles…), teste les limites de la liberté d’expression sur les grands médias traditionnels. Et pour un test, c’est concluant.

« Pour l’instant, seule une radio (Oui FM) a accepté de passer la chanson, selon lui« , rapporte Laure Narlian sur le site de France 2. « Lui », c’est Didier Wampask, le leader du groupe provocateur. Il explique que « les autres radios refusent et les télévisions [leur] ont dit que ce n’était pas la peine de réaliser un clip car elles ne le passeraient pas« .

Le refrain :

Rien ne lui fera changer d’avis
Je ne sais pas ce qu’il lui a pris
La seule chose qui lui ferait plaisir
Ce serait de voir Chirac en prison

Mais les radios et la télévision ne sont plus aujourd’hui les seuls véhiculateurs de musique et cette anecdote montre qu’internet est aussi, pour le meilleur ou pour le pire, un moyen d’assurer la liberté d’expression (en Amérique du Nord). Malgré le blackout hertzien qui entoure la sortie du titre aujourd’hui, Chirac en prison est déjà classé septième des meilleures ventes sur iTunes Music Store. Les premières copies MP3 circulent sur les réseaux P2P tandis qu’un enregistrement de la radio capté sur Oui FM a déjà beaucoup circulé toute la journée.

« Je me sens davantage volé par une radio qui ne passe pas mon disque que par un internaute qui le télécharge« , déclarait récemment Doc Gyneco sur l’émission Tout le monde en parle de Thierry Ardisson.

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