En marge du lancement de BlackBerry 10, la société canadienne a présenté deux nouveaux smartphones pour accompagner le système d'exploitation. Si le Q10 s'inscrit dans la lignée des précédents terminaux vendus par BlackBerry en intégrant un clavier physique, le Z10 se montre plus audacieux. Le mobile tranche avec la politique de la firme, puisque le Z10 est doté d'un écran tactile, chose inhabituelle chez BlackBerry.
Mis en vente depuis le 31 janvier au Royaume-Uni et le 5 février au Canada, le Z10 arrivera en mars aux États-Unis et au cours du deuxième trimestre en Europe. Mais alors que la carrière du smartphone débute à peine, BlackBerry n'a pas attendu pour communiquer dessus. À en croire le PDG du groupe, Thorsten Heins, le Z10 a fait un excellent démarrage dans les deux pays où il est d'ores et déjà disponible.
Est-ce surprenant ? Pas tellement. Le Canada est le foyer historique de BlackBerry, tandis que la marque est très prisée par les jeunes au Royaume-Uni, du fait notamment de la gratuité des échanges textuels avec BlackBerry Messenger. Dès lors, le lancement initial dans ces deux pays plutôt que dans deux autres visait manifestement à jouer la sécurité et, surtout, donner une dynamique pour la suite.
Un bon démarrage suscite forcément la curiosité de clients qui pourraient, à leur tour, succomber. Car si Thorsten Heins n'a pas livré de chiffres précis, le PDG a néanmoins donné des ordres de grandeur par rapport aux performances passées du groupe. Des signaux qui instilleront dans l'esprit des consommateurs potentiels qu'il n'y a pas de fumée sans feu. Si le téléphone se vend, c'est qu'il est bon, se diront-ils.
Il reste toutefois à transformer l'essai. Nonobstant les qualités intrinsèques du Z10 et les critiques globalement positives, il faudra que l'entreprise parvienne à séduire au-delà de sa clientèle traditionnelle. Et c'est bien là le défi majeur qui attend BlackBerry, dont l'image déclinante est un handicap certain : convaincre les mobinautes d'opter pour le Z10, alors qu'ils n'ont d'yeux que pour la concurrence.
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