La protection anti-copie et les contrôles de l’utilisation (DRM) sont devenu une véritable obsession compulsive de l’industrie culturelle. Malgré les échecs successifs formats après formats, les studios hollywoodiens croient encore pouvoir bénéficier demain de technologies qui permettront d’empêcher que soit recopié ce qui peut être vu et entendu. Un dou rêve entretenu sans aucun doute par une industrie électronique qui glane millions après millions en annonçant régulièrement avoir trouvé la solution miracle.
L’AACS (Advanced Access Content System) est de celles-ci. Il s’agit de la nouvelle génération du CSS, le système de brouillage apposé sur les DVD qui fut très rapidement craqué par quelques passionnés d’algorithmes.
Pas de sortie avancée au Japon
Mais l’industrie culturelle ne compte pas subir à nouveau un échec cuisant dans cette quête de l’impossible. Réunie notamment au sein du DVD-Forum qui fixe les conditions de commercialisation des formats DVD et de ses successeurs, elle demande le maximum de garanties sur l’efficacité des méthodes annoncées. Toshiba, qui affronte le Blu-Ray de Sony dans la course à la succession du DVD, n’a pas encore eu le blanc-seing du DVD-Forum sur le système de protection AACS qui doit venir protéger ses HD-DVD contre la copie « sauvage ». En conséquence, la firme a dû annoncer qu’elle ne sortirait pas son disque avant les fêtes de Noël, comme ce qui était initialement prévu pour le territoire japonais.
« Je ne peux pas dire quand les questions de l’AACS seront réglées« , a déclaré une porte-parole de Toshiba, « mais il est difficile d’imaginer que les lecteurs soient proposés aux Etats-Unis avant de l’être au Japon« . La commercialisation des HD-DVD sur le territoire américain est prévue pour février-mars 2006, c’est-à-dire à peu près en même temps que l’arrivée du Blu-Ray de Sony.
On souffle également à l’oreille de Ratiatum que les premières copies pirates des HD-DVD devraient arriver sur les réseaux P2P sensiblement à la même période…
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