Fairlight, Kalisto, Echelon, Class, APC ou encore Project X. Les noms des groupes de la fameuse « scène warez » sont connus internationalement, et font peut-être aujourd’hui partie du passé. 200 ordinateurs ont été saisis, dont 30 servaient exclusivement au stockage et à la distribution de contenus piratés. L’un d’eux contiendrait à lui seul 65.000 titres illégaux.
L’opération Fastlink a été dirigée par le FBI, a fait appel à 30 bureaux sur le terrain à travers les USA, et demandé l’intervention de 42 cabinets d’avocats. Le tout était supporté par la BSA (défense des éditeurs de logiciels), l’ESA (jeux-vidéo), la MPAA (films), et la RIAA (musique).
Hors des Etats-Unis, 10 pays ont donné lieu à des perquisitions : la Belgique, le Danemark, la France, l’Allemagne, la Hongrie, Israël, les Pays-Bas, Singapour, la Suède, la Grande-Bretagne et l’Irlande du Nord. Ce sont en tout près de 100 individus qui ont été identifiés lors de l’opération, dont beaucoup seraient selon le Département de la Justice « des leaders de membres de haut niveau de différentes organisations internationales de piratage ». Les éléments perquisitionnés devraient permettre d’étendre le nombre d’individus identifiés et sans doute bientôt arrêtés.
« La somme de coordination internationale et de coopération dans cet effort est sans précédent et enverra un message clair et sans ambiguïté à ces individus et organisations dédiés au piratage qu’ils ne sont plus protégés par des frontières géographiques », conclue ainsi l’Avocat Général Ashcroft. On ne peut que lui donner raison sur ce point.
La plupart des groupes Warez perquisitionnés à travers le monde étaient à la base des logiciels, jeux-vidéo et autres albums de musique diffusés sur les réseaux P2P. L’arrestation récente du responsable de Sharereactor, très proche du groupe Fairlight, n’est sans doute pas étrangère au résultat de cette opération Fastlink. L’action portée hier devrait donner un coup de frein sévère à l’ensemble des transferts de nouveautés…
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