Non content d'avoir mis fin au quasi-monopole des taxis sur le transport individuel payant, en créant un service qui a créé de nombreux emplois de VTC, Uber veut désormais se mettre en position de mettre les chauffeurs de VTC au chômage. Ce n'est pas une surprise puisque le patron de la société Travis Kalanick l'avait très clairement annoncé en 2014, lorsqu'il expliquait à ceux qui se plaignaient du prix d'une course que "la raison pour laquelle Uber peut coûter cher c'est que vous payez pour l'autre gars dans la voiture", mais que "quand il n'y (aura) plus d'autre gars dans la voiture, le coût pour prendre un Uber (sera) plus faible".
Uber veut donc entrer dans la course aux voitures automatisées, et a annoncé en début d'année la création à Pittsburg du Centre de Technologies Avancées Uber, un centre R&D créé en partenariat avec l'Université Carnegie Mellon. Et il cherche désormais à le remplir d'ingénieurs.
Ainsi comme le remarque IT World, la start-up a publié sur son site une petite vingtaine d'annonces d'emplois très qualifiés. Uber recherche des ingénieurs spécialisés en sécurité automobile, des ingénieurs en communication, en systèmes électriques, en systèmes embarqués, en apprentissage machine, en mécanique, en simulation de trafic, ou encore en robotique.
"Aimez-vous que vos logiciels prennent des décisions critiques plutôt que de se contenter de "traiter" ou "afficher" ? Aimez-vous créer des logiciels qui modifient le monde physique ? Ce n'est pas pour les cardiaques", prévient l'une des annonces d'emploi. "Il n'y a pas de marge d'erreur, pas de place pour "une réponse dans le top 10 est suffisante", ou pour prétendre que la deuxième meilleure estimation fera bien l'affaire. Nous avons besoin de gens qui n'ont pas peur de créer des systèmes de planification de mouvement devant prendre d'excellentes décisions, tout le temps, dans toutes les conditions".
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