Après le naufrage de votre bateau, votre groupe de survivants se retrouve sur une ile déserte où l’eau et la nourriture se font rares. Seule solution pour échapper à ce cauchemar : construire ensemble un grand radeau pour embarquer les survivants. Mais le temps presse car un ouragan pointe à l’horizon.
Chaque naufragé commence la partie avec quelques objets récupérés sur l’épave. Certains sont très utiles pour la survie : provisions, canne à pêche, arme, etc. D’autres nettement moins : un billet de loterie gagnant, un slip…
La météo change en début de chaque manche : il fera beau aujourd’hui ou il pleuvra, plus ou moins abondamment. Plus il pleut, mieux c’est, puisqu’on peut ainsi récupérer d’avantage d’eau potable. C’est l’une des quatre actions proposées aux joueurs. Ils peuvent également pêcher pour remplir le garde-manger. Ou encore ramasser du bois dans la forêt, pour construire le radeau. Mais attention aux morsures de serpents qui paralysent le malheureux durant le prochain tour. Enfin, il est possible de récupérer un objet de l’épave, mais sans savoir sur quoi vous allez tomber. Oh, génial, des clés de voiture…
Une fois que chaque joueur a réalisé son action, voilà le moment de passer à table. Idéalement, il y a suffisamment d’eau et de nourriture pour tout le monde. Mais s’il manque l’une de ces deux denrées, les choses dégénèrent rapidement, puisqu’il faut alors voter pour désigner les exclus. Qui mourront. Bonjour l’ambiance. Sauf à avoir conservé de quoi boire ou manger en réserve, sans rien dire aux autres, auquel cas ils survivent. Les alliances vont bon train et certains objets peuvent servir à la négociation. Un gourdin par exemple ou, mieux encore, un pistolet. À condition d’avoir trouvé la cartouche qui va avec.
Les manches s’enchainent ainsi, les naufragés sont de moins en moins nombreux et l’ouragan approche. Si les joueurs parviennent à construire un radeau suffisamment grand pour accueillir tous les survivants avant son arrivée, ils sont sauvés. Mais dans le cas contraire…
Pourquoi c’est bien
Galèrapagos, c’est Koh-Lanta à domicile. Les insectes en moins. Tout commence bien généralement : les joueurs s’entraident, travaillent ensemble en toute intelligence et mettent leurs objets en commun. Mais très vite, dès la première anicroche, tout s’emballe. Machin se fait mordre par un serpent. La pêche est mauvaise. Il ne pleut pas pendant deux jours. Truc la joue égoïste en ne cherchant que des objets dans l’épave.
Rapidement, l’ambiance idyllique, limite camp de vacances, se transforme en enfer. Les coups bas, les mensonges et les trahisons deviennent monnaie courante. En réalité, le premier vote fait office de garde-fou. Mais dès cette étape passée, tout le monde se lâche. Les instincts les plus vils ressortent. Et c’est exactement ce qu’on aime ici. C’est un jeu de fourbes et de pourritures, et c’est jouissif. Évitez tout de même d’y jouer avec des personnes un peu trop susceptibles, ça pourrait mal finir.
C’est un jeu de fourbes et de pourritures, et c’est jouissif
Le matériel est très bien : boule en bois façon Motus, sac en toile de jute, jolies illustrations nous plongeant dans le thème. L’ambiance autour de la table est excellente, encore plus quand on est nombreux. Imaginez le bazar à douze. À beaucoup de participants, il vaut mieux utiliser la variante permettant aux morts de voter, pour éviter que le temps ne leur paraisse trop long.
Bref, si vous chercher un jeu retors et fourbe, où tous les coups, surtout les plus bas, sont autorisés, alors embarquez vers Galèrapagos, c’est la destination idéale.
- Galèrapagos est un jeu de Laurence Gamelin et Philippe Gamelin
- Illustré par Jonathan Aucomte
- Édité par Gigamic
- Pour 3 à 12 joueurs à partir de 8 ans
- Pour des parties d’environ 25 minutes
- Au prix de 18,00 € chez Philibert
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