Après des années d’hésitation, la Fifa se décide enfin à utiliser l’arbitrage vidéo. Le dispositif sera mis en place dans six championnats à partir de 2017.

Parce que l’erreur est humaine, chaque saison footballistique connaît son lot d’injustices liées à une mauvaise décision de l’arbitre. Tous les ans, des joueurs, des entraîneurs et des présidents de club appellent les hautes instances du ballon rond à améliorer les conditions d’arbitrage. Et il a fallu plusieurs années pour que la Fifa se décide enfin à introduire l’aide technologique pour les arbitres. En 2014 notamment, lors de la coupe du monde, la France était la première sélection à voir un de ses buts validé grâce à la Goal Line Technology. Ce système permet d’envoyer une notification à une montre connectée portée par l’arbitre lorsque le ballon franchit la ligne de but.

Cette technologie se déploie petit à petit sur tous les terrains et sera notamment appliquée lors de l’Euro 2016 qui débute le 10 juin. Mais les règles du football continuaient d’accuser un retard technologique concernant l’assistance vidéo, appliquée depuis bien longtemps dans d’autres sports tels que le rugby.

Mais voilà que l’IFAB, le « Conseil international du football association » chargé de faire évoluer les règles du football, a annoncé l’utilisation de l’arbitrage vidéo dès le début de l’année 2017 dans six championnats, dont trois européens (Allemagne, Pays-Bas et Portugal).

Cette nouveauté permettra de garantir plus de justesse dans les décisions des arbitres lors d’actions de jeu complexes, difficiles à analyser et parfois polémiques. « L’IFAB croit que la meilleure manière de savoir si l’utilisation des arbitres assistants vidéo permettra d’améliorer le jeu est de le tester dans différentes régions, nous sommes donc ravis que des compétitions à travers quatre confédérations ont déjà signé », explique Lukas Brud, secrétaire de l’IFAB.

Depuis des lustres, une bonne part du football professionnel est pourrie par les simulations et les actes d’anti-jeu. L’utilisation de la vidéo permettra enfin — c’est à espérer — d’y mettre un terme, quitte à abandonner l’idée de l’universalité de l’arbitrage du sport, qui n’était de toute façon qu’illusion. Même si elle n’évitera pas toute polémique, la vidéo devrait au moins permettre d’en éviter les plus grossières.

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