L’affaire paraissait dans le sac en février dernier. Après un premier refus de l’Autorité de régulation des télécommunications en octobre 2007, Free devait obtenir en ce début d’année la quatrième licence 3G que le gouvernement devait attribuer. Or vendredi, l’action de Bouygues fait un bond de plus de 4 %, portée par des informations venues des Etats-Unis selon lesquelles le gouvernement français pourrait finalement reculer et renoncer à attribuer la quatrième licence de télécommunication.

L’agence Dow Jones Newswires cite une source gouvernementale qui indique que d’autres opérateurs ayant bénéficié d’une quatrième licence à l’étranger n’en ont pas tiré de profits suffisants. Pourtant, l’Etat est pressée par le régulateur, l’Europe et les associations de consommateurs pour qu’elle accorde une quatrième licence 3G afin d’injecter davantage de concurrence sur un marché qui pèche par le manque de dynamisme dans la guerre des prix.

Tout est pourtant prêt pour que Free accède au précieux sésame. En février, le Parlement a voté dans le cadre de la loi Chatel une disposition qui permet d’étaler le paiement de la licence, qui doit rapporter 619 millions d’euros à l’Etat. Consulté par le gouvernement, le Conseil d’Etat avait estimé que cet aménagement ne posait pas de problème de rupture du principe d’égalité, comme le prétendait Bouygues.

Si l’information se confirme, ce serait un coup de tonnerre pour la maison-mère de Free Iliad, et une absurdité dans le contexte économique actuel. Le gouvernement ne peut pas tracer un trait sur plus d’un demi milliard d’euros de recettes, et doit favoriser la concurrence pour redonner du pouvoir d’achat aux consommateurs.

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