EDF a indiqué cette semaine qu’il avait détecté à trois reprises la présence d’un drone dans l’espace aérien réservé de la centrale nucléaire du Bugey (Ain), à 35 km de Lyon. Une première plainte avait été déposée par la direction de la centrale le 20 octobre 2014, au deuxième jour de détection. Et une autre plainte a été déposée vendredi dernier suite à la présence renouvelée d’un aéronef détecté par les équipes d’EDF.
Pour des raisons évidentes de sécurité, les périmètres aériens des centrales électriques font partie des zones que les drones civils n’ont pas le droit de survoler, quel que soit le type d’engin utilisé.
EDF précise que les survols de la centrale de Bugey n’ont eu « aucune conséquence sur la sûreté et le fonctionnement des installations« . Le groupe ne livre aucun autre détail, en particulier sur l’identité éventuelle du pilote du drone, et ne précise pas s’il était ou non en mesure de neutraliser le drone.
En mai 2012, Greenpeace avait utilisé un drone pour filmer le survol en paramoteur de la centrale de Bugey. L’association écologiste avait voulu alerter sur « la vulnérabilité des sites nucléaires français face à la menace d’une attaque aérienne » :
https://youtube.com/watch?v=SPteenYKd_0%3Frel%3D0
Interrogé par la radio locale Lyon 1ère sur les événements de ces derniers jours, Greenpeace a tenu à « démentir toute implication dans ces survols de drones« , en rappelant qu’elle a pour habitude d’agir en revendiquant ses opérations. Mais elle en profite pour demander « au Haut fonctionnaire de défense et de sécurité une enquête sur la sécurité aérienne des sites nucléaires« .
Bien renseignée, Greenpeace assure que le site de l’ancien réacteur nucléaire Superphénix (Isère), le Commissariat à l’Energie Atomique de Saclay (Essonne), la centrale nucléaire de Pierrelatte (Drôme) et la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin) auraient elles aussi été survolées par des drones. « Les survols incriminés ont eu lieu parfois le même jour sur quatre sites éloignés, Bugey, Gravelines, Chooz, Nogent-sur-Seine le 19 octobre par exemple« , précise l’association.
+ rapide, + pratique, + exclusif
Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.
Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.
Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci
Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.
Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :
- 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
- 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
- 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.
Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.
Abonnez-vous gratuitement à Artificielles, notre newsletter sur l’IA, conçue par des IA, vérifiée par Numerama !