Les médias américains tiennent des services secrets qu’Israël aurait observé durant un an l’entrisme des services russes dans les infrastructures étatsuniennes grâce à Kaspersky. Mais à l’intérieur même de l’OTAN, les accusations américaines ne sont pas partagées par chacun. Le BSI allemand explique n’avoir aucune preuve qui inviterait à se passer de l’entreprise russe.

Le BSI, l’agence fédérale de la cybersécurité allemande, a expliqué ce mercredi qu’il ne détenait pas d’éléments qui viendraient corroborer les hypothèses dévoilées par les médias américains ces derniers jours concernant Kaspersky.

En début de semaine, le New York Times expliquait que les services israéliens avaient détenu la preuve d’une présence russe dans les infrastructures de la firme de cybersécurité et qu’en outre, les agents du Kremlin avaient ainsi pu procéder à d’importants vols de données auprès de la NSA notamment. Les États-Unis ont décidé précédemment de forcer toutes ses administrations à se passer des programmes de Kaspersky. Un choix qui ferait logiquement suite à cette découverte.

otan-armee-militaire

CC Paul Shaw

Mais à l’intérieur même de l’OTAN, la défiance envers l’entreprise russe n’est pas partagée. Ainsi, interrogé sur le sujet, le BSI allemand a précisé : « Nous n’avons pas de feuille de route pour contraindre l’utilisation des produits Kaspersky considérant que le BSI n’a pas de preuve d’une mauvaise conduite ou d’une faille dans ses logiciels. » En outre, le bureau précise qu’il n’a pour le moment pas de preuves concernant l’entrisme russe dénoncé dans les médias par des agents.

Les services allemands n’excluent pas de changer d’avis après consultation des services américains. À l’intérieur de l’OTAN, les discussions sur ce sujet vont devenir importantes dans les semaines à venir si, comme les médias américains le pensent, Kaspersky sert de véritable moteur de recherche des dossiers sensibles de ses alliés pour les agents du Kremlin.

Découvrez les bonus

+ rapide, + pratique, + exclusif

Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.

Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.

S'abonner à Numerama+

Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci

Il y a une bonne raison de ne pas s'abonner à

Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.

Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :

  • 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
  • 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
  • 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.

Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.

S'abonner à Numerama+

Abonnez-vous à Numerama sur Google News pour ne manquer aucune info !