Le groupe de rock toulousain Bubblies annonce que King, l'éditeur de Candy Crush, lui demande de cesser d'utiliser le nom qu'il utilise depuis 20 ans. Pour ne pas faire d'ombre à sa saga Bubble Witch.

King n'a décidément aucune envie de faire preuve de bon sens et de sauvegarder son image de marque. Après avoir tenté d'exiger la propriété du mot "Candy" pour assurer un monopole de vocabulaire à son jeu "Candy Crush" (ce qu'il a finalement dû abandonner), voilà que l'éditeur de jeux demande s'attaque à tout ce qui se rapproche de près ou de loin à une autre de ses franchises, Bubble Witch.

Ainsi, le groupe de rock français Bubblies a annoncé vendredi sur sa page Facebook qu'il était poursuivi par King, au motif que "Bubblies" pouvait induire chez les internautes une confusion, du fait d'une proximité avec "Bubble Witch". 

Outre que le fondement semble grotesque, le groupe d'origine toulousaine tourne depuis une vingtaine d'années…

Mais le groupe est certainement dans le viseur de King parce qu'il est aussi éditeur de petits jeux vidéo, ce qui peut ajouter à la (prétendue) confusion. "Nous créons de temps en temps des jeux depuis 2001, alors que leur boîte n'existe que depuis 2003", explique Bubblies.

"Nous allons avoir besoin de vous tous et de vos réseaux d'ici quelque temps , pour ne pas laisser une fois de plus une grosse multinationale ( valorisée a 7.5 milliards d’euros en bourse ) s'essuyer les pied sur un petit groupe de rock", demande le groupe, qui a décidé en 2012 de passer son répertoire Sacem sous licence Creative Commons. Tous ses albums sont désormais vendus sur son internet en téléchargement pour 5 euros chacun, et les internautes peuvent aussi offrir des dons complémentaires.

"Evidemment le siège social de KING est situé dans des paradis fiscaux…. normal quand on génère 275 millions d'euros de bénéfices en 2013… Cela va être difficile et coûteux pour nous", pressent Bubblies. "Nous mettrons d'ici peu en place une logistique de soutien, car nous n'avons bien sûr pas les moyens de lutter seul contre ce géant !"

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