La Commission européenne sollicite les citoyens européens sur ce qu'il faut mettre en place sur le Vieux Continent pour faire de la région une zone de confiance pour l'informatique en nuage (cloud computing).

Depuis les révélations d'Edward Snowden sur la surveillance généralisée des communications par les agences de renseignement, la confiance dans les services en ligne s'est considérablement émoussée. Les documents confidentiels ont montré que si les géants du net n'étaient pas au courant de toutes les activités des services secrets, ils en connaissaient certains pans.

C'est pourtant dans ce climat pour le moins anxiogène que la Commission européenne veut solliciter l'avis des citoyens du Vieux Continent "pour faire de l’Europe une région de confiance pour l’informatique en nuage" (cloud computing). Une enquête (en anglais) composée de dix questions a été mise en ligne et les réponses peuvent être adressées via un formulaire dédié ou transmises par courriel.

La Commission européenne suit de près le développement de l'informatique en nuage, essentiellement à travers le prisme économique. Notant que ce secteur "enregistre actuellement une croissance de plus de 20 %", Bruxelles évalue son poids à 940 milliards d'euros en 2020 et estime qu'il pourrait créer jusqu'à 3,8 millions d'emplois directs et indirects d'ici six ans.

Depuis la publication des notes de la NSA sur l'espionnage de masse, les parlementaires européens ont défendu la piste d'un service de stockage européen.

Celui-ci "garantirait que les entreprises appliquent les normes élevées fixées par les règles européennes sur la protection des données, et les entreprises européennes pourraient bénéficier d'un avantage économique dans ce domaine" a notamment déclaré la commission des libertés civiles (LIBE), dont les propositions ont été reprises plus largement par le parlement européen.

Outre les problématiques liées à la confidentialité des données et au respect de la vie privée, l'informatique en nuage doit aussi gérer des situations plus spécifiques à cette approche. L'agence européenne chargée de la sécurité des réseaux et de l'information a listé début 2013 les principaux risques pesant sur le cloud, incluant les catastrophes naturelles, attaques DDOS et les failles logicielles.

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