Dans leur rapport d'activité 2012, les membres de la Haute Autorité ont indiqué que "les problématiques liées à la sécurisation de l'accès à Internet doivent s'inscrire dans une approche globale". Une manière de dire que les travaux sur les moyens de sécurisation, engagés il y a plus de deux ans, sont dans une impasse ?

Que deviennent les travaux sur la labellisation des moyens de sécurisation, débutés il y a bientôt trois ans ? Manifestement, le sujet dépasse très nettement les limites des missions de l'Hadopi. Dans son rapport d'activité, la Haute Autorité explique que "les problématiques liées à la sécurisation de l'accès à Internet doivent s'inscrire dans une approche globale".

Faut-il comprendre que cette mission est aujourd'hui dans une impasse ? En tout cas, celle-ci peine à progresser et à formuler la moindre proposition pratique pour l'internaute désireux de suivre les recommandations de la Haute Autorité pour sécuriser son accès à Internet. D'ailleurs, la Hadopi juge que d'autres acteurs ont les compétences pour remplir cette mission.

Aux dernières nouvelles, le lab Réseaux & Techniques "a réfléchi au développement d’un outil de contrôle polyvalent, capable d’accueillir des modules susceptibles de filtrer des contenus ne portant pas uniquement sur des œuvres protégées par un droit de propriété intellectuelle", explique le rapport d'activité de la Hadopi, présenté ce mercredi.

Les travaux sur la labellisation des moyens de sécurisation ont commencé lorsque ce dossier a été confié au professeur Michel Riguidel. Depuis le premier brouillon que nous avions révélé en juillet 2010, la Haute Autorité a  publié une seconde version du document en avril 2011, avant que le chercheur ne décide de (ou ne soit invité à) terminer là sa mission.

Le dossier a alors été transmis au lab Réseaux & Techniques, sous la direction de Jean-Michel Planche. Celui-ci a préféré quitter le navire à la fin de son contrat en ne le renouvelant pas. C'était début février. Depuis, aucune communication n'a été réalisée sur l'avancée des travaux. Les explications contenues dans le rapport d'activité laissent à penser que le sujet est au point mort.

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