Indisponible une partie de mercredi, le site de Charlie Hebdo est de nouveau fonctionnel. Suite à cette nouvelle attaque informatique, la rédaction de l'hebdomadaire a l'intention de porter plainte contre le ou les auteurs du DDOS.

L'interruption n'aura duré que quelques heures. Cible d'une attaque par déni de service distribué, le site web de Charlie Hebdo est tombé dans la journée de mercredi. La raison ? L'hebdomadaire satirique français a publié de nouvelles caricatures du prophète Mahomet, suscitant l'ire de nombreux musulmans. Selon la rédaction, l'attaque survenue mercredi a été "bien plus forte" que celle arrivée en novembre dernier.

Attaque bien plus forte, certes, mais attaque limitée dans le temps. Sur son blog WordPress, le journal a annoncé le retour en ligne de son site web. Reste à savoir pour combien de temps, car rien n'indique qu'il n'y aura pas d'autres campagnes DDOS dans les heures ou les jours à venir. Pour mémoire, c'est l'hébergeur NBS-System qui a la charge d'héberger le site de Charlie Hebdo.

Sur le terrain judiciaire, la rédaction du titre compte porter plainte suite à l'attaque DDOS. On peut supposer que c'est sur l'article 323-2 du Code pénal que Charlie Hebdo compte fonder sa requête : "le fait d'entraver ou de fausser le fonctionnement d'un système de traitement automatisé de données est puni de cinq ans d'emprisonnement et de 75 000 euros d'amende".

Si l'action en justice du journal se confirme, elle croisera alors celle de l"Association syrienne pour la liberté – on remarquera à ce sujet l'étonnant décalage entre l'intitulé de l'association et sa démarche : une plainte -, qui poursuit le journal pour "provocation à la haine", "diffamation" et "injure publique". Mais ses chances d'aboutir sont quasi-nulles, vu la jurisprudence en la matière.

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