Le Conseil de l’Union européenne a adopté de nouvelles restrictions à l’égard de l’Iran. Parmi les mesures décidées par le Vieux Continent, on remarque l’interdiction d’exporter des outils de filtrage et de surveillance des communications. Une sanction qui frappe également la Syrie.

La Syrie n’est pas le seul pays du Moyen-Orient à être dans le collimateur de l’Union européenne. Son allié stratégique, l’Iran, subit lui aussi une forte pression diplomatique et économique de la part du Vieux Continent. Celle-ci vient d’ailleurs de s’accentuer, puisque le Conseil de l’Union a pris de nouvelles mesures (.pdf) visant à punir la république islamique pour ses violations répétées des droits de l’Homme.

Parmi les nouvelles sanctions décidées par l’Union européenne, on retrouve l’interdiction d’exporter des équipements et des logiciels susceptibles d’être utilisés par les autorités iraniennes pour la surveillance ou l’interception des communications par Internet ou par téléphone. Le communiqué, signalé sur Twitter par Benoît Tabaka, précise que ces dispositions seront applicables jusqu’au 13 avril 2013.

Catherine Ashton, a souligné à cette occasion sa profonde préoccupation vis-à-vis de « la détérioration de la situation des droits de l’Homme en Iran« , notamment « l’augmentation continuelle du nombre d’exécutions, ainsi que la répression dont font l’objet de nombreux citoyens iraniens, notamment des défenseurs des droits de l’homme, des journalistes et des membres de l’opposition« .

Comme de nombreux autres pays de la région, l’Iran a une regrettable tradition de censure de la liberté d’expression, de communication et d’information, en particulier sur Internet. À plusieurs reprises, les autorités s’en sont pris aux accès à Internet ou aux services de messagerie afin de ne plus revivre les très vives manifestations de 2009, alimentées par les réseaux sociaux comme Twitter.

L’Iran est considéré depuis 2006 par Reporters Sans Frontières comme un « ennemi d’Internet ».

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