Le ministère de la culture a avancé un problème technique d’affichage pour expliquer la mauvaise attribution de paternité pour un cliché de l’hôtel de Soubise. Cette erreur technique rappelle un incident équivalent survenu en début d’année. À l’époque, l’agence chargée de créer le logo de la Hadopi avait utilisé par erreur une typographie protégée par les droits d’auteur.

Tout est bien qui finit bien. Dans un message laconique publié en bas de page, le ministère de la culture et de la communication a fourni ses explications sur la violation des droits d’auteur de Didier Rykner. « Suite à un problème technique d’affichage du crédit photo, le département de l’information et de la communication tient à présenter ses excuses à Didier Rykner. A présent ce défaut d’affichage est résolu et la photo a retrouvé son crédit d’origine » est-il annoncé.

L’explication du « problème technique d’affichage » n’est pas sans rappeler un autre incident, survenu plus tôt cette année. En janvier dernier, une polémique avait éclaté autour de la conception du premier logo de la Haute Autorité. Des internautes avaient remarqué que la typographie utilisée pour composer ce logo était une police d’écriture protégée. À l’époque, l’agence en charge de la création de l’identité visuelle de la Hadopi avait avancé « l’erreur de manipulation informatique » pour se justifier.

Samedi dernier, le site de la Tribune de l’Art avait épinglé le ministère de la culture dans une brève. En effet, le ministère avait repris une photographie en omettant d’une part de créditer sa véritable source et en préférant d’autre part s’en attribuer la paternité. L’affaire tombait évidemment au plus mal pour le ministère, dans la mesure où ses ministres successifs ont porté ou portent des législations très strictes en matière de protection des droits d’auteur.

Dans une mise à jour, Didier Rykner a annoncé hier que « l’affaire » était close. « Comme nous le disions, notre intention n’était pas d’empêcher la reprise de cette illustration, bien au contraire, d’autant que le ministère de la Culture et les établissements qui en dépendent nous en fournissent régulièrement pour nos articles » a-t-il expliqué. Tout ce que demande la Tribune de l’Art en échange, c’est être prévenu et être correctement crédité.

Comme nous l’avons expliqué samedi, la vision inébranlable de l’UMP en matière de propriété intellectuelle oblige logiquement la formation politique a être irréprochable sur ce terrain. Le processus législatif de la loi Hadopi ayant cristallisé les positions des uns et des autres, la moindre erreur peut désormais être exposée à la lumière médiatique. Et cette histoire – certes anecdotique – l’a démontré.

( photo : Didier Rykner )

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