Pas une semaine ne s’écoule sans qu’une histoire de brevets ne vienne secouer le petit monde de la high-tech. Cette fois, c’est le cofondateur de Microsoft, Paul Allen, qui a déposé une plainte devant les tribunaux contre onze sites web de premier plan. Selon l’ancien directeur technique de Microsoft, quatre brevets (6 263 507, 6 034 652, 6 788 314 et 6 757 682). appartenant à sa société ont été violés.
« Les brevets compris dans la plainte portent sur des technologies fondamentales de l’internet développées par Interval Research dans les années 1990, que l’entreprise estime enfreints par les principaux moteurs de recherche et commerçants sur internet« , a expliqué Interval, une entreprise fondée par Paul Allen.
Au banc des accusés figurent des sites de renommée internationale, comme Google, Facebook, Apple, AOL, eBay, Yahoo ou encore YouTube. « Ces brevets sont fondamentaux dans la manière dont les principales entreprises de e-commerce et de moteurs de recherche opèrent aujourd’hui » a poursuivi Interval.
Contactés par l’AFP, Facebook et Google ont estimé que la plainte était infondée. « Nous pensons que cette plainte est complètement dénuée de fondements et nous la combattrons vigoureusement » a déclaré un porte-parole du réseau social.
Du côté de Mountain View, on estime que « cette plainte contre certaines des entreprises américaines les plus innovantes reflète une tendance malheureuse de gens qui essaient d’entrer en concurrence devant les tribunaux plutôt que sur le marché. L’innovation et non les poursuites, sont la meilleure manière d’amener au marché les produits et services dont bénéficient des millions de gens dans le monde« .
+ rapide, + pratique, + exclusif
Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.
Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.
Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci
Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.
Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :
- 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
- 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
- 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.
Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.
Si vous avez aimé cet article, vous aimerez les suivants : ne les manquez pas en vous abonnant à Numerama sur Google News.