Après la RIAA, c’est au tour de la NMPA de s’en prendre à LimeWire. À nouveau, il est question d’infractions répétées au droit d’auteur, dans la mesure où le service permettait d’échanger en toute impunité des contenus culturels sous copyright.

LimeWire n’en a toujours pas fini avec la justice américaine. En effet, après avoir subi les foudres de la RIAA en mai dernier, le service spécialisé dans les échanges de contenus doit désormais faire face à la plainte déposée par la National Music Publisher’s Association (NMPA). Cette dernière estime que le service fourni par LimeWire était non seulement illégal, mais en plus destructeur pour l’industrie musicale.

Si la NMPA rassemble d’importantes maisons de disques, dont les quatre principales que sont EMI, Sony, Universal et Warner, elle se targue de représenter également une pléthore d’entités indépendantes, allant des éditeurs aux auteurs. Le succès de la RIAA a donc ouvert une brèche inespérée pour initier d’autres procès contre LimeWire.

Pour mémoire, la RIAA avait obtenu une première victoire il y a quelques semaines devant un tribunal américain. À l’époque, le juge avait considéré que LimeWire était responsable des infractions au droit d’auteur qui se sont produits lorsque des internautes ont échangé de la musique grâce au service.

Si pour l’heure, le juge n’a pas encore fixé la peine, la RIAA a déjà une petite idée du montant qu’elle estime juste : dans un courrier adressé au tribunal, elle a cité un montant faramineux, de l’ordre du milliard de dollars. Pour parvenir à ce nombre, la RIAA a considéré que la valeur d’une chanson piratée serait facturée pas moins de 150 000 dollars.

De l’autre côté de l’Atlantique, LimeWire fait également face à des poursuites. En France, le service est a priori toujours accusé par la Société Civile des Producteurs de Phonogrammes en France (SPP) « d’éditer, de mettre à la disposition du public ou de communiquer au public, sciemment et sous quelque forme que ce soit, un logiciel manifestement destiné à la mise à disposition du public non autorisée d’œuvres ou d’objets protégés« .

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