Selon BBC News, l’armée américaine utiliserait du Heavy Metal et des chansons pour enfant populaires aux Etats-Unis pour faire craquer les prisonniers irakiens qui refusent de parler. Amnesty International considère que de tels procédés peuvent constituer une forme de torture.

Ainsi pendant que des centaines de milliers d’occidentaux s’empressent sur KaZaA pour télécharger les meilleurs morceaux de Metallica, certains fanatiques de Saddam Hussein feraient tout pour ne plus jamais les entendre.

Les Psy Ops américains (Unités d’Opérations Psychologiques) pensent que le fait de diffuser en permanence du Heavy Metal ou des génériques TV pour enfant affaiblit la resistance des prisonniers qui, en plus d’avoir beaucoup de mal à dormir, sont contraints d’écouter une musique radicalement opposée à leur culture.

Le sergent Hadsell, après avoir précisé que ces irakiens n’avaient jamais entendu de Heavy Metal auparavant, explique ainsi le processus : « Ils ne peuvent pas le supporter. Si vous en jouer pendant 24 heures, votre cerveau et des fonctions de votre corps commencent à faillir, votre pensée ralentit et votre volonté est cassée. C’est à ce moment là que nous arrivons et leur parlons« .

La chanson I Love You du programme télévisé Barney (une sorte de Kasimir américain) est ressentie comme l’une des plus difficile à supporter, mais Hadsell a ses préférées : Bodies, tirée de la bande originale de XxX, et Enter Sandman, de Metallica.

Amnesty International a reccueilli le témoignage d’un prisonnier irakien qui a affirmé avoir été tenu éveillé ainsi pendant quatre jours. De quoi faire sursauter les défenseurs de la convention de Genève qui fixe les règles relatives aux prisonniers de guerre. Les inquisiteurs américains affirment néanmoins qu’aucune séquelle n’affecte ces prisonniers, contrairement au célèbre supplice de la goutte japonais, qui rend fou celui qui le subit…

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