L’Association Américaine de l’Industrie du Disque (RIAA), le puissant lobby qui défend les intérêts des majors et des principales maisons de disques aux Etats-Unis, ne comprend pas pourquoi elle devrait payer les frais d’avocats de Deborah Foster. La femme avait été déclarée vainqueur contre la RIAA après que celle-ci eut abandonné ses poursuites, fautes de preuves suffisantes. Un tribunal a redit ce mois-ci que l’Association devait payer plus de 50.000 $ à Mme Foster pour les frais de défense engagés par la mère de famille. La RIAA s’y oppose et fait appel avec des arguments curieux.

Selon l’Association (entre autres arguments), il n’est pas logique de devoir payer plus de 50.000 $ de frais alors que c’est une somme supérieure à celle qu’aurait payé Foster si elle avait été condamnée, et alors que Debbie Foster aurait pu accepter de régler l’affaire à l’amiable et gratuitement. A croire que c’est eux qui ont gagné…


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