L’UMP a réagi dans un communiqué au fichier diffusé sur Internet et contenant de nombreuses informations personnelles appartenant à des cadres du parti. Le mouvement affirme ne pas procéder à une telle collecte, mais ne conteste pas la véracité des données dévoilées.

Mise à jour – Sur Twitter, Lionel Tardy nous a indiqué qu’au regard des informations contenues dans le fichier, cela ne peut venir – selon lui – que d’un document piraté à l’Assemblée nationale ou au sein du groupe parlementaire.

Sujet du 08 novembre – Une base de données contenant des informations personnelles d’un millier de cadres de l’UMP a été piratée et son contenu a commencé à circuler sur Internet. De nombreuses données sensibles sont recensées, dont les numéros de téléphone personnels et les adresses postales privées de personnalités politiques de premier plan, comme Jean-François Copé, Christian Estrosi ou encore Éric Ciotti.

Devant la gravité de la situation, la majorité présidentielle n’a pas tardé à réagir. Sous la forme d’un communiqué publié sur son site web, l’UMP explique que « le fichier diffusé sur internet contenant un certain nombre d’informations au sujet de plusieurs personnalités de l’Union pour un Mouvement Populaire, n’est pas un fichier de l’UMP« .

L’UMP affirme en effet que les informations « qui y apparaissent ne sont pas des données que collecte l’UMP« . Sans doute. Cela ne veut pas dire pour autant qu’elles sont inexactes. Et dans ce cas, l’affaire pourrait prendre des proportions conséquentes, au moins sur le plan judiciaire, au regard du nombre de personnes touchées et du volume des informations concernées.

À ce sujet, la majorité présidentielle a indiqué que « toutes les suites judiciaires à donner » à cette affaire sont en cours d’examen.


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