Non signataire des traités de l’OMPI, l’Iran n’est pas tenu légalement de combattre le piratage d’oeuvres étrangères. Ainsi, de nombreux logiciels commercialisés et protégés à l’étranger sont partagés sur les serveurs FTP iraniens.

Contrairement à de nombreux autres autres États dans le monde, la législation iranienne sur la propriété intellectuelle protège uniquement les œuvres créées par les citoyens iraniens. En effet, bien que membre de l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI), l’Iran n’est pas signataire des différents traités élaborés par l’institution onusienne.

Dans le domaine des logiciels par exemple, les Iraniens peuvent télécharger librement et légalement de nombreuses solutions propriétaires et / ou commerciales en toute légalité. Comme le note Torrentfreak, qui rapporte la nouvelle, de nombreuses applications peuvent être récupérées, comme des suites bureautiques (Office 2000, 2003, 2007 ou 2010), des logiciels de graphisme (Adobe Photoshop CS 3) et des utilitaires en tout genre.

Mais le plus surprenant dans cette histoire, c’est la participation active de certains organismes publics ou privés à ces échanges. En effet, des institutions comme l’Iranian Research Organization for Science and Technology (IROST) ou l’université polytechnique de Téhéran hébergent des serveurs FTP publics bourrés de contenus warez.

Dans la mesure où ces logiciels sont protégés par des mesures techniques de protection, les serveurs FTP proposent également de nombreux outils pour les contourner : cracks, keygens, serial codes. Tout y passe. Mais la prudence doit être de mise avec ces utilitaires, car il n’est pas rare de trouver un code malveillant dans une de ces applications.

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