De nouvelles adresses web en .paris verront bientôt le jour. L’ICANN a validé le dossier de la ville de Paris, qui milite pour la création d’un domaine de premier niveau à son effigie. L’ouverture des adresses en .paris, prévue dans quelques mois, se fera par étapes afin d’éviter le cybersquattage.

C’est l’aboutissement d’une très longue procédure. Pratiquement cinq ans après la tenue d’une conférence internationale annonçant la mise sur pied d’un programme de création de nouveaux domaines de premier niveau, la mairie de Paris a obtenu ce vendredi le feu vert de l’ICANN pour proposer des adresses se terminant avec l’extension .paris, à côté des traditionnels .com ou .fr.

Dans un premier temps, l’accès au domaine de premier niveau sera restreint. La ville de Paris tient à éviter tout cybersquattage, une pratique qui consiste à enregistrer un nom de domaine correspondant à une marque afin de forcer cette dernière à payer cher pour le récupérer. Priorité sera donc donnée aux partenaires pionniers et aux détenteurs de marques. Quant aux particuliers, ils seront servis en dernier.

Déposée formellement l’an dernier, la candidature de Paris remonte en réalité à 2008. Peu après la conférence internationale, Paris « avait immédiatement annoncé sa volonté de se porter candidate« , indique la mairie. Et si 1900 dossiers ont depuis été reçus par l’ICANN, la capitale se félicite d’être « parmi les 200 premiers candidats et l’une des toutes premières villes dans le monde à voir son dossier accepté« .

Sur le plan technique, la gestion du registre .paris sera assurée par un groupement formé par l’AFNIC (association française pour le nommage Internet en coopération) et CORE. Respectivement en charge des domaines de premier niveau français (.fr) et catalans (.cat) , les deux entreprises sont des « partenaires expérimentés » tout à fait aptes à s’occuper de cette nouvelle extension, explique la commune.

Outre la ville de Paris, d’autres collectivités territoriales françaises ont entrepris une démarche similaire auprès de l’ICANN. C’est le cas de l’Alsace, de la Corse et de l’Aquitaine. L’immense majorité des demandes provient toutefois des entreprises privées, qui cherchent à protéger leurs marques et, dans certains cas, faire main basse sur des termes génériques

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