Les élections législatives de 2012 se rapprochent. À quelques mois du scrutin, le Parti pirate rassemble ses forces et veut mobiliser ses sympathisants avec l’ambition de réaliser des scores honorables. Mais avant cela, la formation doit trouver des candidats.

L’agenda politique de 2012 est, comme chacun le devine, particulièrement chargé. Deux rendez-vous majeurs sont en effet prévus en France avec l’élection présidentielle qui surviendra ce printemps et les législatives qui auront lieu quelques mois plus tard, en juin. Les partis politiques sont depuis longtemps en ordre de bataille et tous souhaitent évidemment faire bonne figure.

C’est le cas du Parti pirate, qui se mobilise en ce moment pour le scrutin législatif. Le mouvement a bien l’intention de percer véritablement cette année, dans la mesure où l’actualité lui offre une fenêtre de tir. Il y a bien sûr la valse-hésitation du Parti socialiste sur la loi Hadopi, mais aussi les débats au Parlement européen sur l’accord commercial anti-contrefaçon (ACTA) et le bilan du gouvernement en matière de la politique numérique.

Conscient de ne pas avoir autant d’adhérents que la plupart des autres partis en lice, le Parti pirate lance donc un appel pour mobiliser ses sympathisants et, surtout, susciter des vocations. Car il faudra que la formation présente d’abord des candidats avant de pouvoir espérer faire le moindre score. C’est la condition sine qua non pour espérer faire du Parti pirate une « réelle force de proposition dans le paysage politique français« .

Le Parti pirate précise que les candidats potentiels seront accompagnés dans les démarches administratives et épaulés dans le combat politique qui s’annonce. Et de promettre que les frais de cette campagne sont réduits à leur minimum, afin que l’argent ne représente pas une barrière aux vocations. Des documents seront en outre fournis pour les préparer au mieux aux élections.

Depuis 2009, le Parti pirate s’est engagé à deux reprises dans l’arène politique. Le mouvement avait obtenu 2,06 % des voix dans la dixième circonscription des Yvelines puis 0,66 % lors du nouveau scrutin organisé suite à l’annulation de l’élection du candidat UMP Jean-Frédéric Poisson. Il reste encore un long chemin à parcourir avant d’arriver au niveau des Partis pirates suédois et allemand.


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