L’agence TBWA a réalisé une série d’affiches anti-piratage pour le site First Floor Under. Celles-ci tentent d’illustrer, de façon artistique, l’idée que le piratage serait un danger vital pour la création musicale. Un travail bien loin des campagnes anti-piratage habituelles, mais qui sur le fond n’évite pas l’exagération habituelle.

Qui a dit qu’une campagne anti-piratage devait être aussi vulgaire que celle du Syndicat National de l’Édition Phonographique (SNEP) ? Alors que l’association française avait choisi la provocation en faisant un doigt d’honneur aux pirates, l’agence de publicité américaine TBWA a choisi une toute autre approche pour illustrer le piratage de la musique sur Internet.

Repérée par Fubiz, la campagne est destinée au site First Floor Under. Six affiches ont été réalisées, ainsi qu’une vidéo. Il aura fallu plus de 6 500 CD et 200 heures de travail pour recréer des grandes figures de la musique : Freddie Mercury, Jimi Hendrix, Bob Marley, Jim Morrison, James Brown ou encore Elvis Presley. Quant à la vidéo, en stop motion, elle met en scène Michael Jackson.

Les six photos et la vidéo véhiculent le même message : le piratage tue l’artiste. Dans les compositions, les CD retournés montrent les artistes être « dévorés » par le phénomène. Au-delà du message, qui ne manquera pas d’être contesté, la réalisation n’en demeure pas moins très réussie et offre une vision autrement plus agréable de la lutte contre le piratage.


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