Alors qu'il a passé plusieurs décennies à vendre des clés de licences de logiciels et à combattre le piratage de ses logiciels, Microsoft estime que les services en ligne sont devenus un véritable atout, qui permettra de mettre une grande partie de la contrefaçon derrière lui.

Personne ne pirate les logiciels de Google. Et pour cause. Ils sont tous, soit gratuits, soit financés par un modèle d'accès à des données à distance sur abonnement. Et c'est également de plus en plus le cas pour Microsoft, qui perçoit l'avènement des services en ligne comme une bénédiction pour sa lutte contre le piratage, au point que même Windows 10 pourrait être "dans le cloud".

Retenir une partie de l'applicatif et des données sur un serveur distant, et n'en autoriser l'accès qu'après paiement des droits, est la solution ultime pour ne plus avoir à parler de piratage, qui devient techniquement impossible.

C'est aussi la réflexion qu'ont eu les ayants droit pour assommer le téléchargement et favoriser le streaming, bien plus simple à contrôler.

"La contrefaçon a baissé partout dans le monde. Je pense que, grâce au cloud, le taux de piratage a considérablement baissé", reconnaît ainsi Vahé Torossian, vice-président de Microsoft en charge des PME et des partenaires, dans une interview au Point.

"À l'avenir, je suis convaincu que le cloud va être un formidable accélérateur de la lutte anti-contrefaçon. Et au passage, cela nous permet de toucher beaucoup plus de clients !".

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