Nouvel épisode dans la guerre qui oppose Free à l’UFC-Que Choisir. Rappelons que le fournisseur d’accès se voit régulièrement attaqué par l’association défendant les intérêts de consommateurs. En cause, la qualité de son service, dont ses clients peuvent parfois se plaindre, autant pour des problèmes récurrents de connexion que pour la difficulté qu’ils rencontrent à joindre sa hotline. En guise de revanche, Free avait à son tour traîné l’UFC-Que Choisir au tribunal pour diffamation. Pointé du doigt, le « incroyablement autistes » qu’avait utilisé l’association pour parler des services du FAI en mai 2006.

Seulement, le tribunal a estimé que les propos de l’association n’avaient aucun caractère diffamatoire car justifiés par des « éléments sérieux ». En gros, le juge a considéré qu’à cette époque, Free faisait bien preuve d’un certain autisme vis-à-vis de sa clientèle. Alain Bazot, rédacteur en chef du magazine, a donc été relaxé par la cour. Une décision finalement assez attendue car la liberté d’expression garantit toujours le droit de libre critique, du moment qu’elle ne tombe pas dans l’insulte gratuite et injustifiée.

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