À l’occasion d’un entretien avec le quotidien La Tribune, l’équipementier de Free a livré quelques informations sur la nature du réseau qui sera déployé d’ici 2012. Selon Nokia Siemens Networks, Free Mobile s’appuiera sur un réseau entièrement conçu sur la technologie IP. Une solution qui se veut économique et performante. Mais certains s’inquiètent d’un problème de compatibilité avec les vieux appareils mobiles.

Si Free s’est fait beaucoup plus discret ces derniers temps depuis l’obtention officielle de la quatrième licence mobile 3G, l’opérateur n’est pas pour autant resté inactif sur le terrain. En coulisse, les grandes manœuvres sont déjà en cours, afin que la société soit fin prête pour 2012, date à laquelle les premières offres commerciales devraient être disponibles.

Preuve en est, le directeur de la division réseau chez Nokia Siemens Networks a accordé un entretien au quotidien économique La Tribune, dans lequel il explique que les infrastructures du futur réseau de Free Mobile sont arrivées « au mode opérationnel, au concret« .

« Free Mobile arrive à un moment où les technologies ont atteint un grand degré de modernité. Très peu d’opérateurs ont la possibilité aussi de pouvoir partir de zéro pour monter un réseau mobile entièrement conçu sur la technologie IP » a avancé Marc Rouanne.

Cette conception autour de la technologie IP est d’ailleurs cruciale pour Free, qui ne dispose pas des mêmes ressources que les trois autres principaux opérateurs de téléphonie. Grâce à ce choix, la société devrait très largement alléger le coût engendré par le déploiement de l’Internet HSPA et par le transport des données. À l’heure où l’ARCEP souhaite distribuer les licences 4G avant l’été prochain, cela n’affectera pas durablement les finances de l’entreprise.

Un bémol toutefois. En optant pour la technologie mise en avant par Nokia Siemens Networks, Free Mobile sera le premier opérateur à déployer à grande échelle l' »Internet HSPA », qui est une alternative du HSPA+. Si cette technologie promet des débits montants et descendants plus importants, ainsi qu’une meilleure réactivité, La Tribune fait remarquer qu’elle n’a jamais été installée ailleurs que sur des installations dédiées à la démonstration de l’Internet HSPA.

Pour plusieurs observateurs, le risque principal serait une incompatibilité plus ou moins marquée du réseau avec des vieux appareils mobiles. Cependant, si à l’heure actuelle certains appareils (déjà anciens) ne sont pas conçus pour supporter l’Internet HSPA, la situation devrait être bien différente dans deux ans.

Source : Numerama

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