Le studio Ninja Theory a intégré un mécanisme plutôt original dans son dernier jeu : un game over définitif matérialisé par la suppression de votre sauvegarde après avoir enchaîné trop de morts.

À notre époque, les jeux vidéo sont de qualité mais ne brillent pas particulièrement par le challenge proposé aux joueurs, contrairement aux titres des décennies précédentes.

Si cette tendance semble plaire au grand public, From Software vous répondra qu’il faut jouer à sa saga Dark Souls, où chaque minute peut s’accompagner de plusieurs dizaines de game over, nécessaires à l’apprentissage du gameplay.

Le studio Ninja Theory, à qui l’on doit Enslaved, Heavenly Sword ou encore DmC: Devil May Cry, vous dira d’aller jeter un œil à son Hellblade: Senua’s Sacrifice, disponible aujourd’hui sur PS4 et PC.  Le beat them all introduit effectivement une mécanique de mort permanente un peu particulière. Mais terriblement bien pensée et liée à la narration.

Gare à ne pas trop mourir

Dans Hellblade: Senua’s Sacrifice, l’héroïne est affectée par un mal qui la ronge à chaque fois que le joueur meurt. Une malédiction qui se traduit par une marque qui ne cesse de grandir jusqu’à atteindre un point de non retour, signifiant la mort permanente, c’est-à-dire la suppression du fichier de sauvegarde et l’obligation de tout recommencer.

C’est un peu cruel, certes, mais cet élément force à repenser intégralement sa manière de jouer puisque chaque vie compte (comme avant…). D’habitude, dans ce genre de production, vous auriez tendance à foncer tête baissée selon la célèbre formule « advienne que pourra ». Ici, il faudra moins faire le malin et avancer dans l’aventure comme si c’était la dernière fois.

Pour autant, il ne faut pas croire qu’Hellblade: Senua’s Sacrifice devient, de fait, une expérience impossible ou s’apparentant à un Dark Souls en termes de défis à relever. C’est même plutôt le contraire à en croire les premiers tests du titre.

Il n’empêche, cette idée mérite d’être soulignée. Dans sa critique, le journaliste de PC Gamer note : «  Parfois, je suis mort pour des raisons un peu bêtes comme dans une séquence où, dans la panique, je n’ai pas voulu sortir une torche qui aurait fait partir une bête qui me chassait dans la pénombre. J’ai laissé ma peur prendre le dessus sur ma logique. Senua n’aurait pas agi comme ça  ».

Au final, il n’est pas certain que les habitués de la difficulté la plus élevée l’enclenchent d’entrée. Par peur plutôt que par logique, donc.

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