Pourquoi la vidéo à la demande (VOD) et plus généralement les contenus culturels restent-ils aussi chers sur les plate-formes marchandes ? La raison principale est la soumission des industries culturelles aux marchands historiques des œuvres : les disquaires, vidéo-clubs et grandes surfaces. Dans une lettre envoyée aux studios de cinéma, la chaîne de magasins américaine Target est très claire. Son président Gregg Steinhafel menace les studios de réduire la taille de son linéaire de DVD s’ils accordent aux services de VOD des tarifs de gros plus intéressants que sur les DVD physiques. Le géant Wal-Mart exerce les mêmes pressions.
En France, sans doute la Fnac, Leclerc, Carrefour ou Virgin usent-ils des mêmes stratagèmes pour empêcher l’industrie d’entrer de plein pied dans l’ère du numérique, qui les concurrencent. Et sans doute le lobby des marchands de journaux a-t-il aussi fait pression sur Virgin.
Mais le législateur, plutôt que de se préoccuper de ces pressions là, préfère renforcer la répression contre les internautes…

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