En France, des rumeurs validées empiriquement ont circulé sur le fait que certains fournisseurs d’accès, Free en tête, limitaient la bande passante employée par les logiciels de P2P. Au Canada, c’est désormais officiel.

« 1% des utilisateurs peuvent employer jusqu’à 90% de la bande passante« , explique Peter Bissonnette, le président du FAI Shaw Communications, au journaliste Tod Maffin de la CBC. « Nous pouvons identifier les types d’utilisation qui sont faites sur le réseau, et les réguler de façon très dynamique« , a t-il ajouté, en prenant l’exemple des Torrent dont Shaw ralentie le transport si, dit-il, il se fait « au détriment des services de messagerie de [ses] clients« .

Sur les blogs canadiens où la rumeur s’est accrue ces derniers jours, on prédit déjà que le fournisseur d’accès proposera bientôt à ses clients de souscrire à une offre débridée pour qui souhaite tirer le maximum de BitTorrent.

De nouvelles générations de routeurs, fournis entre autres par Sandvine, permettent aux FAI un contrôle très efficace de la bande passante, en repérant les protocoles à la volée, d’après les premiers bits des paquets envoyés. Le simple changement de port, qui suffit pour l’instant à tromper la plupart des routeurs, n’est plus opérant dans ces conditions.


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