C’est parti ! Le groupe des Cinq formera donc bien le groupe des Quatre. Un peu plus d’une semaine après que Bruxelles ait donné son accord à la fusion entre BMG et Sony Music, c’est au tour de la commission du marché fédéral américain de dresser le drapeau vert.

« Nous souhaitons désormais créer une maison de disques globale qui comprendra beaucoup des plus gros succès d’artistes au monde en plus d’un vaste catalogue d’enregistrements« , s’enthousiasme BMG. Pour Sony, la levée de ce dernier garde-fou va permettre aux deux majors de créer ensemble « une nouvelle entreprise dynamique« .

Mozelle W. Thompson, le commissaire de la FTC qui a autorisé la fusion Sony-BMG, est inquiet. « Ma décision a été difficile, notamment parce que je suis particulièrement soucieux de l’impact des fusions de média sur les prix et la quantité des média, ainsi que de la diversité du contenu disponible aux consommateurs« , a t-il assuré. En fait, la commission compte sur le contre pouvoir grandissant des revendeurs pour assurer un équilibre concurrentiel au marché. Maigre argument pour justifier une concentration aussi forte du marché de la musique mondiale.

La répartition du marché entre les 4 majors

La fusion entre Sony et BMG devrait se faire dans l’année qui vient, et devrait engendrer une perte de 2.000 emplois, laquelle sera sans doute justifiée par le bouc émissaire qu’est le P2P…


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