On savait General Motors et Lyft très proches, investis ensemble sur les voitures autonomes. Le partenariat du constructeur et de la startup concurrente d’Uber prend son premier envol avec la location de voiture pour les chauffeurs.

Si vous utilisez souvent les applications de VTC, et cela en France comme à l’étranger, vous aurez remarqué que vos chauffeurs sont parfois locataires du véhicule. Un marché en pleine expansion pour servir les aspirants chauffeurs qui n’ont pas la voiture adaptée au service. De nombreux propriétaires de parcs automobiles ont saisi l’occasion pour louer aux futurs VTC des véhicules au mois, afin d’assurer les courses des applications. En France, nous trouvons par exemple derrière ce business l’entreprise Voitures Noires.

Aux États-Unis, le principal concurrent d’Uber est Lyft et la société mène sur son territoire une guerre sans relâche au nouveau géant du transport. Au-delà de l’alignement de ses tarifs sur ceux d’Uber et des nombreuses primes pour faire passer les chauffeurs du leader chez eux, Lyft sait jouer des coudes.

Nous connaissions depuis longtemps le partenariat qui a été scellé entre Lyft et General Motors. Jusque-là, nous savions que leurs travaux communs étaient principalement axés sur les voitures autonomes pour radicaliser l’évolution du taxi en mettant le chauffeur de côté. Mais aujourd’hui, le constructeur officialise son offre destinée aux chauffeurs qui n’ont pas de voiture. General Motors se propose de louer à ces derniers des véhicules pour qu’ils assurent des courses avec une stratégie bénéfique pour Lyft : plus vous ferez de courses durant une semaine, moins votre voiture de location vous coûtera. 

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Un chauffeur très engagé auprès de Lyft pourra donc arriver à avoir une voiture mise à disposition gratuitement en l’échange de plus de 65 courses par semaine. Moins il fera de course de courses, moins l’offre sera intéressante pour lui.

Un coup gagnant pour Lyft qui augmente ainsi sa flotte de voitures mais également pour General Motors qui perçoit des revenus de la location jusqu’aux courses effectuées. Dans cette opération, l’application cherche surtout à montrer qu’elle est le meilleur choix pour un chauffeur qui chercherait des clients. « Nous avions cette idée depuis un moment, nous voulons vraiment traiter notre communauté de chauffeurs mieux que personne », a révélé John Zimmer à The Next Web sans, bien sûr, citer son principal concurrent, Uber.


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