L’Esa vient de réussir un premier suivi de vol aérien par satellite. Un début encourageant dans l’optique de généraliser une visualisation 4D du trafic d’ici 2019 avec son programme Iris Precursor.

D’ici 2019, l’agence spatiale européenne (Esa) a bon espoir de lancer son programme Iris Precursor, surtout après avoir tout juste réussi son premier suivi satellite de trajet aérien.

L’objectif est de pouvoir suivre ces trajets en 4D — latitude, longitude, altitude et temps —  en localisant les avions le plus précisément possible grâce à une liaison de données par satellite de haut niveau. Ce niveau de détail inédit est censé permettre de mieux gérer le trafic aérien de l’espace européen.

Ce partenariat public-privé entre l’agence spatiale européenne et Inmarsat, un réseau de communication par satellite britannique, vient de réussir sa première phase de test. L’avion qui a décollé d’Amsterdam avant de se rendre vers 4 destinations européennes différentes a pu être suivi de bout en bout grâce aux données satellite retransmises au niveau terrestre.

[floating-quote float= »right »]Objectif : désengorger les fréquences radio traditionnelles[/quote]

Mary McMillan, vice-présidente de la sécurité aérienne et des services opérationnels chez Inmarsat, est convaincue de l’utilité d’une telle modernisation : « Alors que le trafic aérien ne cesse d’augmenter, la numérisation du cockpit est l’une des options permettant de soulager l’encombrement sur les fréquences radio traditionnelles ».

D’autres vols d’essai sont prévus à la fin de l’année prochaine pour s’assurer du bon fonctionnement de cette technologie avant d’aborder la phase suivante : son déploiement sur des vols commerciaux.

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